
En ce mois de Mai 2020, c’est le Sénégal qui nous accueille avec ses saveurs particulières que sont le Wolof, le tchep, l’ile de Goré, le monument de la renaissance, les confréries mystiques, les Lions de la Teranga, etc.
ETYMOLOGIE DU TERME SENEGAL
L’appellation SENEGAL serait une déformation de SUNU GAAL qui veut dire en langue Wolof : « NOTRE PIROGUE ». C’est la version la plus relayée par les médias et même les politiques, du fait qu’elle a l’avantage de constituer un slogan rassembleur. En effet, l’interprétation qu’on en donne est « TOUS DANS LE MEME BATEAU » ; ce qui met en avant la nécessaire solidarité nationale.
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LA CHRONOLOGIE DES CHEFS D’ETAT
Situé entre le Sahel et l’Atlantique, le Sénégal se distingue sur le continent par sa stabilité politique. L’alternance est ici une réalité tangible depuis Abdou Diouf.
1- LEOPOLD SEDAR SENGHOR
Il gère le Sénégal du 9 Septembre 1960 jusqu’au 31 Décembre 1980, date à laquelle le président-poète démissionne et laisse le pouvoir à son premier ministre.
2- ABDOU DIOUF
Issu du parti socialiste, il assure la relève du 1er Janvier 1981 au 1er Avril 2000. Il opère une profonde rupture avec l’ordre ancien, en mettant fin à un système de « féodalités » qui renforçaient les forces rétrogrades.
3- ABDOULAYE WADE
Maitre Abdoulaye Wade, Président du Parti Démocratique Sénégalais créé en 1974, que l’on a baptisé « opposant historique » et qui a toujours rejeté toute forme d’opposition violente, est élu le 19 Mars 2000 et succède à Abdou Diouf. Il est réélu le 25 Février 2007 pour un second mandat.
4- MACKY SALL
Depuis huit ans, le président de l’Alliance pour la République, parti fondé en décembre 2008, dirige le pays de la Teranga, après avoir arraché de haute lutte les scrutins présidentiels de 2012 et 2016.
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LA VIE DEMOCRATIQUE AU SENEGAL
Le Sénégal constitue l’une des démocraties les plus exemplaires, mais aussi l’une des plus ancrées du continent africain. Le pays fait ainsi figure de « pionnier » dans le domaine, avec son pluralisme politique dit « encadré » dès 1976 puis « libéralisé » en 1983, ainsi que sa liberté de la presse affichée bien avant « le printemps de la presse » survenu ailleurs sur le continent dans les années 1990. Certes, ces dernières années l’on a enregistré parfois des actes de violence à la veille ou lors des joutes électorales ; mais en général, le calme revient toujours une fois le vote terminé. Un modèle dont devraient s’inspirer les autres pays, pour une meilleure image du continent africain.
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Source: Wikipédia