10 artistes africains qui suivent les traces de leurs parents

  • Par Yaya konaté
  • 29 Août 2019
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Ils sont nombreux à emprunter la même voie que leurs parents, ces enfants de stars de la musique africaine.La plupart de ces stars ont un talent qui égale bien celui de leurs parents, et elles sont aussi devenues des stars adulées du public.


1. Dobet Gnahoré

Chanteuse, danseuse et musicienne ivoirienne, Dobet Gnahoré est la première ivoirienne à avoir remporté un Grammy, distinction de premier plan décernée aux Etats-Unis. Fille aînée de Boni Gnahoré, maître percussionniste de la Compagnie Ki Yi M’Bock d’Abidjan dirigée par Werewere Liking, elle tient son talent des fibres familiales et d’un environnement fécond.

2. Oumou Sangaré

Dès son plus jeune âge, Oumou était déjà au contact des traditions musicales. Sa mère Aminata Diakité était une habituée des mariages et baptêmes qu’elle animait de sa voix suave. C’est donc tout naturellement que la fille a suivi le même chemin. À 21 ans, elle était déjà devenue une véritable star mondiale. Très attachée à l’identité culturelle du Mali et aux sonorités des instruments traditionnels, “la princesse du Wassoulou” n’intègre que très peu de basse et de guitare électrique dans ses chansons. Aux yeux de la société, elle est l’icône même de la femme émancipée.

3. Femi Kuti

Femi Kuti est le fils du roi incontesté de l’Afrobeat, Fela Kuti. À l’image de son père, c’est un véritable show man plein de talents. Mais contrairement à Fela, Femi se veut beaucoup plus sobre, plus calme et réaliste, refusant de s’adonner aux stupéfiants et à l’alcool. Malgré des difficultés à sortir de l’ombre de son père et à s’affirmer, il a fini par être accepté du public qui le décrit comme quelqu’un de précis, juste, ayant le sens de la discipline. Il aurait même un meilleur jeu que son père, à en croire certains.

4. Akon

Avant même de naître, il avait déjà le succès dans le sang. En effet, son père est le fameux musicien de jazz et percussionniste sénégalais Mor Thiam. Ce dernier a joué auprès de grandes stars comme Katherine Dunham, Freddie Hubbard, James Brown et Michael Jackson. En 2004, Alioune Badara Thiam alias  « Akon » sort son premier album « Trouble » qui, comme on pouvait s’y attendre, a un succès planétaire. Il est le tout premier artiste solo qui occupe à la fois la première et la deuxième place du classement Billboard Hot 100.

5. Sidiki Diabaté

Le  « petit prince de la kora », comme on le surnomme, n’est autre que le fils du célèbre Toumani Diabaté, connu pour sa maîtrise de l’instrument. Tout comme son père, Sidiki s’est avéré un véritable virtuose de la harpe-luth. De son instrument s’échappent des notes semblables au chant des sirènes. Les quelques touches de beats électroniques qui transparaissent dans ses compositions leur apportent de l’originalité. Dans cette famille où l’art de jouer de la kora se transmet de père en fils, on peut affirmer que la continuité de la tradition est assurée.

6. Wally Seck

Le papa de Wally Seck, Thione Ballago Seck, est chanteur et percussionniste, membre du groupe «Raam Daan». Tout comme lui, Wally a des cordes vocales impressionnantes. Avec sa voix unique, son charisme et son style particulier, il ne cesse de ravir le cœur des femmes. C’est également un véritable « bosseur », qui enchaîne concert sur concert en rencontrant toujours le même succès. Voici un enfant qui voit les choses en grand et qui ira très loin. Il est indubitablement le digne fils de son père.

7. Youssoupha

Vous ne le saviez peut-être pas, mais le père de Youssoupha était, lui aussi, un grand et bon chanteur solo. Connu sous le nom de Tabu Ley Rochereau, il a apporté un certain nombre d’innovations à la rumba congolaise. Son fils, à sa suite, a préféré s’éloigner de la musique du pays pour se lancer dans le rap. Très clairement, son succès surpasse celui de son père, même s’ils n’évoluent pas dans le même genre musical. Avec son troisième album Noir Désir, il s’est placé 1er des ventes d’albums rap en France.

8. Maître Gims

Son amour pour le micro et son talent ne lui sont pas venus ex nihilo. Il les a hérités de son père Djuna Djanana, qui a été le chanteur de Papa Wemba dans la troupe Viva la Musica. On peut d’ailleurs l’apercevoir dans le clip « Sapés comme jamais », habillé tout en blanc et assis dans un fauteuil d’allure royale. Dès son premier album solo « Subliminal », Gims a connu un impressionnant succès commercial. Depuis, à chaque nouveau son, il se retrouve en tête des classements. Selon les dernières informations, il préparerait un album avec certains membres de sa famille. Ça promet !

9.Arafat dj

De son vrai nom Ange Didier Houon, Arafat est le fils de Pierre Houon dit « Wompi », musicien et de Tina Spencer ou Tina Glamour, chanteuse très controversée à cause de son style jugé trop osé. Sa notoriété a dépassé les frontières ivoiriennes au point de faire de lui l’icône de toute une génération. Arafat DJ a, à son actif, de nombreux tubes et des concepts qui lui ont permis de prendre les rênes du Coupé-décalé. Et cela est parfaitement compréhensible. Deux artistes au talent aussi établi ne pouvaient qu’enfanter un tel virtuose. En fin d'année 2015, il devenait l’artiste africain le plus influent à l’international selon Forbes Afrique et TRACE Africa. Ses clashs fréquents avec d’anciens camarades ou des concurrents en font un peu le "Booba" de la côte ivoirienne.Malheureusement, le roi du coupé décalé perd la vie dans un accident de moto le 12 aout 2019. Laissant ainsi dans un profond désarroi des milliers de fan qui n’y croient toujours pas.

10. Ismael Agana

Pressenti pour réussir dans la musique comme son père, Ismaël Agana, fils de la méga star ivoirienne du reggae Alpha Blondy,  n’a pas connu le même succès que ce dernier. Développant très tôt une passion pour la musique, Agana se révèle au grand public en 1995 avec « The day », son premier album qui connaît un véritable succès médiatique. Il enchaîne en 1997 avec « Massif » puis « Patriote » en 1999 et « Le prix à payer » en 2006, premier album international de l’artiste. Évoluant dans le même genre musical que son père, Koné Alpha Guy Ismaël, de son vrai nom, estime suivre une ligne de progression et dit vouloir être lui-même et non étiqueté comme le « fils de… » . Ses sœurs Soukeïna et Aminata Koné ont décidé de se mettre aussi à la musique. Il faut croire que la musique chez les Koné, c’est une histoire de famille.

 

 

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